En savoir plus sur le shiatsu

By NICK JOHNSON

Shiatsu_Seine et Marne Denis VALTON shiatsu du hara

Le Shiatsu, qu’est-ce que c’est ?

Le Shiatsu n’est pas une médecine au sens occidental du terme, mais plutôt une « Médecine Préventive », une discipline d’hygiène naturelle, une forme d’acupuncture manuelle (donc sans aiguille), agissant sur le physique et le psychisme. Il tend à prévenir les maladies en stimulant les défenses naturelles de l’organisme.

Le Shiatsu appelé également « massage énergétique », est issu de différentes disciplines de la médecine orientale (acupuncture, pharmacopée, etc…). Conçu comme une thérapie holistique visant à soigner le corps et l’esprit, le Shiatsu nous vient du Japon. Utilisé correctement, il est efficace aussi bien dans les troubles émotionnels que physiques.

Le terme Shiatsu veut dire : shi « doigt », atsu « pression ». Le shiatsu est donc la pression que l’on exerce avec les doigts (le pouce tout particulièrement pour certaines écoles de Shiatsu). En réalité, le shiatsuki exerce avec ses doigts, ses paumes, ses coudes, ses genoux et même ses pieds. La qualité de la pression exercée est très importante, ce qui différencie le Shiatsu des autres techniques telles que le massage. Pour accéder efficacement à tous les niveaux d’énergie vitale du corps, la pression s’exerce à travers les couches superficielles de la peau.

La pression Shiatsu revêt donc différentes qualités : elle est verticale, profonde et perpendiculaire avec le corps du receveur. Ce toucher profond le long des points énergétiques traditionnels peut se révéler relaxant ou douloureux suivant la condition énergétique du receveur. Il permet cependant de traiter les symptômes et leur cause profonde. Lors d’une séance de Shiatsu, le praticien peut être amené à effectuer des pressions sur plus de 600 points d’acupuncture.

La théorie qui préside à la pratique du Shiatsu comme de l’acupuncture est celle de l’existence de l’énergie de vie que les japonais appellent Ki, les chinois, Qi, les hindous, Prana. Cette énergie de vie soutient tous les mouvements de notre existence, des activités du corps à celles de la pensée. C’est la force du Qi qui nous fait bouger, parler, sentir.

Ce que l’on désigne par les mots « pratique du SHIATSU » est en réalité un ensemble de techniques de SHIATSU appliquées sur un sujet, principalement dans un but de prévention ou de relaxation par un praticien. Communément il est dit que l’on va se « faire faire » un Shiatsu, comme d’autres vont dans un institut pour recevoir un soin du corps ou une balnéothérapie.

Comment fonctionne le Shiatsu ?

Dans le Shiatsu, le donneur effectue des pressions sur le receveur en utilisant le poids du corps à partir de son centre de gravité, (ventre) et il se déplace le long des méridiens. Le shiatsu est un toucher vertical (à la différence de la plupart des autres massages qui utilisent le toucher horizontalement). qui passe par des moments statiques.

Cabinet Denis Valton - Praticien Shiatsu et osteopathie Méthode POYET

Les trois règles de base du shiatsu

1- La pression verticale C’est une pression ferme entre « Terre et Ciel ». Elle permet un toucher profond qui favorise une bonne circulation sanguine et énergétique sans toutefois endommager la force naturelle du corps, surtout lorsque le receveur est malade.

2- La pression stationnaire C’est une pression sans mouvement. Le temps de pression sur chaque point varie de deux à sept secondes dans le Shiatsu de base, de huit à trente secondes et plus lorsque l’on veut tonifier un méridien. En effet, la pression stationnaire favorise une écoute profonde et induit un état de relaxation chez le receveur. En effet la pression appliquée de cette façon pénètre le corps en stimulant le système parasympathique.

3- La pression de soutien Dans le Shiatsu, on n’exerce jamais une pression avec la seule force de ses pouces ou de ses mains. Dans le principe de la pression juste, le donneur n’utilise pas sa force musculaire mais la force interne et tranquille de son Hara. Quand, durant un traitement de shiatsu, le receveur repose à plat sur le sol, le sol agit comme une force supportant la pression du praticien. Dans les manipulations à deux mains, la pression est donnée par la main « Ho » de soutien, tandis que la main « Sha »disperse.

Autres paramètres qui interviennent

Le poids du corps

Il est très important de savoir utiliser le poids de son corps en Shiatsu. Le shiatsuki bascule le poids de son corps vers celui du receveur en le relâchant sur un expire. Une telle pression n’est pas douloureuse mais au contraire agréable. Il convient d’alléger le poids du corps sur les parties sensibles (le visage), et de le renforcer sur les parties charnues (les fesses);

Les mains

Pour connaître ce que désire le receveur et permettre le développement de l’empathie et la compassion, il faut savoir écouter et comprendre avec ses mains afin de reconnaître les différentes qualités de l’énergie périphérique ou profonde.

Les mains ou les pouces exercent une pression rythmée le long des méridiens. Suivant l’état de vitalité du receveur, il faudra ralentir ou bien accélérer le mouvement.

Dans le Shiatsu, on essaie de parvenir à une circulation régulière du Ki à travers les méridiens du corps. Il arrive que le Ki se bloque, générant des problèmes de santé. L’objectif du Shiatsu est de lever ces blocages. En effet, le Ki dont on peut comparer le flux au courant d’une rivière, peut être rééquilibré en certains points du corps qui agissent comme des retenues d’eau.

Les méridiens

Les méridiens sont les voies par lesquelles l’énergie, ou Ki circule à travers le corps. Les chinois visualisent l’énergie comme un vaste réseau de mers, de rivières, de torrents, d’étangs. Il arrive parfois que les cours s’assèchent par manque d’énergie.Dans la médecine traditionnelle chinoise, Il existe six paires de méridiens principaux, chacun relié à un organe. En fait, les médecins chinois de la plus haute antiquité ont comptabilisé soixante méridiens symétriques de part et d’autre du corps et treize méridiens extraordinaires. Dans la tradition moderne du Shiatsu, il existe aussi une vision plus étendue des méridiens. Chaque méridien organique circulant dans le haut du corps a son trajet correspondant dans le bas du corps.

Shiatsu Chelles Les méridiens Poumon Coeur et Maître-Coeur

P : Méridiens du poumon
C : Méridiens du coeur
MC : Méridiens du Maître du coeur ou péricardie

Poumons et gros intestin métal métal
Estomac et rate Terre
Coeur et intestin grêle Feu
Vessie et rein Eau
Péricarde et triple réchauffeur feu Feu
Vésicule biliaire et foie bois Bois

Technique du Shiatsu

La technique du Shiatsu est éminemment posturale. Les principes fondamentaux de la pratique sont les suivants :

  • La posture juste (physique et mentale)
  • La respiration juste
  • La pression juste

L’apprentissage du Shiatsu est composé d’un enchaînement de 3 katas (formes).

  • Le Kata dorsal
  • Le Kata latéral
  • Le Kata ventral

Les techniques les plus courantes et les gestes de base :

Ho-sha : technique de sédation et tonification
Ampuku : approche du palper abdominal
Seitai : étirements et manipulations douces des méridiens

Intérêts du Shiatsu

En agissant et en stimulant les principaux points d’acupuncture le Shiatsu vise à débloquer les méridiens en libérant et régulant la circulation de l’énergie dans le corps.

Les massages énergétiques dit Shiatsu sont composés de mouvements fluides, continus et enveloppants afin de dénouer les tensions. Ils stimulent les points d’énergie situés le long des méridiens pour débloquer et rééquilibrer l’énergie de celui qui le reçoit.

Le shiatsu soulage les douleurs et les tensions liées à :

  • La fatigue
  • L’anxiété
  • Le surmenage

Il permet d’harmoniser le corps et le mental, en :

  • Favorisant la détente, le bien-être individuel
  • Contribuant à la remise en forme
  • Prévenant les douleurs musculaires et articulaires
  • Stimulant les mécanismes de digestion et l’élimination
  • Soulageant les maux de dos
  • Améliorant la circulation sanguine

Le Shiatsu améliore également l’état de santé, en soulageant le système nerveux et en stimulant les défenses immunitaires. Il se révèle efficace aussi bien dans les problèmes ostéo-articulaires, digestifs, respiratoires, les blessures sportives, une libido faible que dans les maladies liées au stress, telles l’insomnie, la fatigue, la dépression, l’angoisse, les maux de tête.

Les bienfaits du Shiatsu 

  • Relaxe l’esprit et le corps
  • Stimule le bien-être
  • Rétabli et équilibre l’énergie
  • Soulage les tensions et les raideurs
  • Facilite la respiration
  • Améliore la circulation
  • Détend en profondeur
  • Soulage de la fatigue
  • Apaise
  • Facilite l’harmonie du système nerveux
  • Soulage les migraines
  • Aide la digestion
  • Stimule et tonifie
  • Apporte une profonde relaxation

Les Huiles Essentielles un incontournable du Shiatsu à Chelles

A qui s’adresse le Shiatsu ?

Le shiatsu s’adresse à tout le monde : du bébé à la personne âgée, aux femmes enceintes pour qui le Shiatsu peut être un accompagnement très adapté à la grossesse, aux sportifs pour la récupération rapide, les traumatismes de tout genre et l’éveil musculaire. Les handicapés moteurs et mentaux peuvent également bénéficier du Shiatsu en accord avec leur médecin traitant.

Dans certains cas particuliers (blessure ouverte, fracture) le shiatsu n’est pas conseillé.
Le shiatsu ne dispense pas non plus d’un suivi et d’un traitement médical en cours ou à venir.

Comment se passe une séance ?

Une séance de Shiatsu dure généralement de 45 à 60 minutes.
Après un entretien avec le praticien, une fois le bilan énergétique posé en fonction du dérèglement énergétique, celui-ci peut proposer une ou plusieurs séances SHIATSU. Le Shiatsuki prendra en compte de l’ancienneté, la chronicité du dérèglement énergétique et n’exercera des pressions que sur certains points du corps. Ce n’est pas la durée du Shiatsu qui fera que l’efficacité sera meilleure. Par contre, un bilan énergétique bien structuré amènera plus sûrement à trouver la cause du dérèglement.

Le shiatsu se pratique sur un futon (petit matelas japonais) posé à même le sol ou un sur une table de massage. Il n’est pas nécessaire de se déshabiller. Vous garderez vos vêtements qui seront, autant que possible en fibre naturelle (coton ou lin) amples et confortables. Après l’entretien, le thérapeute après l’entretien, procède au diagnostic. Il défini par le toucher la qualité de votre énergie, en palpant le hara ou en prenant les pouls. Ainsi, il pourra établir une ou plusieurs séances adaptées à vos besoins.

Cabinet Denis VALTON Shiatsu Seine et Marne

En prévention et par la relaxation, le Shiatsu est un excellent moyen de palier à divers dérèglements, et notamment dans le domaine du stress.
Notre capital énergétique est notre bien le plus précieux, aussi nous devons entretenir nos champs énergétiques dont dépendra notre santé.

Le ressenti après la séance 

Après la séance, vous vous sentirez détendu et parfois tonifié. Afin de profiter pleinement des bienfaits du Shiatsu, il est déconseillé de faire un repas copieux ou de reprendre son activité professionnelle.
Le Shiatsu procure un grand bien-être. Il arrive cependant que se manifeste un mal être après une séance. Ce mal être peut durer 24 heures et plus suivant la condition du receveur.
Quand le ki se débloque, il se produit une crise de guérison due à la décharge toxinique massive.

Histoire du Shiatsu 

Les origines du Shiatsu

Depuis les époques les plus reculées de l’antiquité, l’homme aurait su masser les zones raides et douloureuses du corps. Au fil des siècles, en extrême orient, s’élabore un système de lignes et de points énergétiques. L’acupuncture aussi bien que le Shiatsu repose sur cet antique système médical.
Le Shiatsu est d’origine japonaise et sa pratique s’ancre dans la tradition japonaise, même si la méthode elle-même date du début du XX ème siècle. SHI signifie « doigts, extrémités » et ATSU est la racine du verbe « presser ». Le Shiatsu consiste donc à faire des pressions sur des zones spécifiques du corps, celles-ci pouvant être exercées avec différentes parties de la main (doigts, paume, pouce…). Comme beaucoup d’autres disciplines japonaises, les méthodes de massage furent importées de Chine dans l’antiquité. La médecine traditionnelle chinoise fut introduite au Japon au 1er et 2ème siècle après J.C. à partir de deux traités fondamentaux :

Le YI-KING de FOU-HI qui présente la théorie du YIN et du YANG ainsi que la théorie des cinq éléments.
Le MEI-KING de HOUANG-TI qui se divise en deux volumes

• Le SOU-WEN, traité général de physiologie et de pathologie • Le LING-CHOU qui présente le système des méridiens ainsi que l’acupuncture et dans lequel le massage est déjà considéré comme un traitement important.
La reconnaissance du Shiatsu en tant que thérapie sérieuse remonte à environ 70 ans. En effet, devant le succès populaire de cette forme de thérapie, on a demandé aux médecins japonais d’étudier l’acupressure dans le but de comprendre et de se familiariser avec la structure du corps humain et son fonctionnement en terme de méridiens.
L’entraînement de ces médecins à ce type de thérapie manuelle, leur a permis d’établir des diagnostics précis et de localiser facilement, pour les traitements, les Tsubos ou points d’acupuncture. Aujourd’hui, le shiatsu est reconnu au Japon comme une forme légitime de thérapie.

Au fil des siècles, l’ancien massage chinois à visée médicale (Amma) devient au Japon une pratique populaire qui perd alors une partie de ses objectifs thérapeutiques. Comme les techniques manuelles restèrent constamment employées à titre de complément de l’acupuncture, en particulier pour le diagnostic, l’Ampuku ou palpation abdominale est réputé à ce titre.
L’Anma a disparu presque complètement pendant la période d’EDO (1603-1867) lorsque le gouvernement de l’époque en réserva la pratique aux aveugles.
Le gouvernement suivant dit de MEIJI (1868-1912) s’ouvrit largement aux pays occidentaux et importa la médecine moderne au détriment de la médecine traditionnelle qui ne survécut que dans quelques cercles d’initiés. C’est le peuple qui perpétua et développa la pratique du massage comme une tradition familiale. Dans les années 1910-1920, le massage occidental et l’ostéopathie furent accueillis au Japon et associés aux quelques 300 méthodes populaires de soin qui s’étaient développées parallèlement à la médecine officielle.

Dans les années 30, l’une de ces méthodes, le Shiatsu, qui s’inspira de toutes ces influences, était déjà assez connu. Le premier ouvrage présentant le Shiatsu est le AKA HON de TAKICHI TSUKITA (1925) ou les secrets des soins pratiques pour la famille. Après la seconde guerre mondiale, de 1947 à 1955, toutes les pratiques populaires furent examinées en vue d’établir une réglementation : seul le Shiatsu fut reconnu et officialisé.

Il existe actuellement de nombreuses écoles de Shiatsu (Koho Shiatsu, Zen Shiatsu, Shiatsu Yin)….mais la méthode de base reste celle de la NIPPON SHIATSU SCHOOL fondée en 1940 par Toru Namikoshi. Plusieurs dizaines de milliers de praticiens Shiatsu exercent actuellement au Japon parallèlement à la médecine occidentale. Ils sont reconnus particulièrement efficaces pour le traitement des maladies chroniques et des douleurs articulaires.
Déjà en 1927, F. TADA écrivait dans l’AMPUKU ZUKAI :  » des pressions systématiques sur le corps entier active le KI (l’énergie) qui stagne, arrange les fonctions organiques, harmonise l’estomac et les intestins, fait circuler le sang, débloque les articulations, assouplit les muscles, rend la peau douce, augmente l’appétit, facilite l’émission des selles et accroît l’énergie ».

Dans la médecine traditionnelle orientale, le corps est perçu comme un tout et chaque partie est traitée en fonction de sa relation avec l’ensemble. Ainsi, l’approche du Shiatsu, en tant que technique de rééquilibrage énergétique, est globale : le traitement Shiatsu est pratiqué sur l’ensemble du corps de façon à rétablir une bonne circulation des énergies dans l’organisme. Bien que, dans sa forme élaborée, le Shiatsu puisse guérir de nombreuses maladies, nous pouvons également l’envisager comme une technique anti-stress, de détente et de remise en forme, dans une optique préventive et hygiénique.